lundi 8 mai 2017

Les mains sur la table, svp !

Donc, le Macron a été élu avec :
abstention : 25,6% + 11,8% de blancs-nuls + 43% de 64% de barrage à la Lepen = 67% environ des gens qui n’ont *pas* voté *pour* Macron (restent 33 % pour lui).

On ne dit pas, d’ailleurs, combien ont été nombreux les ceux-ce qui , parmi le vote à la Lepen, l’on fait pour barrer le Macron ; à mon avis ce doit être du même ordre, ce qui fait dire, qu’en fait, elle a toujours le même nombre d’aficionados : en gros 7 millions et non pas les 12 répertoriés : pas de progression remarquable. Et si on le dit pas, c’est sans doute pour qu’on ne le remarque pas et qu’elle continue de nous faire peur en plus gros, non ? Lepen, le poisson-lune de la politique.

Seulement, voilà, la légitimité de Macron ne tenant que sur 33%, il va avoir peur de la crudité dont il va devoir faire preuve pour mener à bien sa "politique", car aujourd’hui ce n’est pas comme avec Chirac : on nous l’a déjà faite d’une part, et d’autre part la succession Sarko-Hollande nous a bien refroidi quant aux possibles qu'on peut attendre de ces gens.

Alors je prédis ceci dans sa manière de gouverner future :
Si dans le mois qui suit ou son « élection » ou les législatives, il n’y a pas d’attentats « terroristes », on risquera de n’avoir pas trop un gouvernement de police et donc obtenir quelques causes à notre mesure. Sinon, du fait qu'il se devrait d'être, comme enfant Bilderberg, un dur du capital (le bitume et le béton de ND des Landes comme prémices, le nucléaire et autres joyeusetés européennes comme plat du jour, et comme dessert, la pente glissante de la perte de nos protections sociales et la protectrice police en cerise) on n'y coupera pas et là, ça sera plus rude pour nous, c’est sûr.

Car il nous aura alors considéré comme ingouvernables : c’est ce que je souhaite le plus... pas l’attentat, mais cette ingouvernance, puisque dès lors on va être obligé de se prendre en main et ce n’est pas peu fait pour me faire plaisir. Mais j'espère me tromper, non ?

« La Commune de Rojava », chez Critica et Sylepse, 2107 ; « Maintenant » chez La fabrique, 2017.

La tautologie du terrorisme est qu'il est une définition de l'État et que l'État se définie sur lui.
Le 9 mai 2017 : la gare de Nord policée pendant deux heures 
Le 22 mai 2017 Manchester, avant des élections
Le 4 juin 2017 Londres, avant des élections législatives du 8 juin
Le 6 juin 2017 : comme je l'ai dit plus haut, plus n'est besoin, tout est pourvu dans la folie du monde pour lui donner de se reproduire à coup de marteau
***Le 7 juin 2017 : après qu'un bargeot à marteau a frappé de la police (ce qui montre que les lois ne font rien à l'affaire), le gouvernement compte entrer l'État d'urgence dans le droit commun : plus de passage à la justice, directement en prison (il y a 345 morts en 4 ans en France et tous le fait de timbrés : le but n'est donc pas les timbrés, mais nous... la future « loi travail » ?).
Le 17 juin 2017 : un chauffeur fonce avec une fougonnette, à Londres, dans une assemblée de prieurs. Incidemment, cela renforce la légitimité des religions, ces terreurs sexuelles.
Le 18 juin 2017 : après le marteau, une voiture-tampon pleine d'une bouteille de gaz et d'une kalachnikov dans son coffre "à portée de main", que le conducteur enquille en plein dans le fourgon de queue d'un convoi de gendarmes.

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